"Le Nao de Brown", de Glyn Dillon: des aquarelles magnifiques!
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C'est dans le cadre de l'opération "La BD fait son Festival" lancée par PriceMinister que j'ai lu Le Nao de Brown, de Glyn Dillon. Le principe? Une BD contre une critique. Voici donc ce que j'ai pensé de cette lecture.
Résumé:
Nao Brown souffre de TOC, mais pas de ces manies consistant à se laver les mains sans arrêt ou à tout ranger
qui font rire les gens. Non, Nao a de violentes obsessions morbides et ses pulsions se traduisent par des rituels mentaux invisibles.
Elle travaille à temps partiel dans un magasin d'art toys tout en essayant de faire décoller sa carrière
d'illustratrice. Elle est toujours à la recherche de cet amour insaisissable: l'amour parfait. Et quand elle rencontre l'homme de ses rêves, elle s'aperçoit...que les rêves peuvent être un peu
étranges.
Les exercices de méditation de Nao sont une tentative pour apaiser son esprit et ouvrir son coeur. Grâce à eux,
elle se rend compte finalement que tout n'est pas noir ou blanc. Tout est plutôt...marron (source: priceminister.com).
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L'auteur:
Glyn Dillon est né en 1971. Il est le cadet d'une famille dont le père et le grand frère sont aussi artistes. La
carrière éclectique de Glyn a commencé dans la bande dessinée avant de s'orienter principalement vers le storyboard et le design pour le cinéma et la télévision. Il vit à Londres avec sa femme et
ses deux garçons (source: priceminister.com).
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Mon avis:
Le point fort de cette BD est incontestablement ses dessins, à la fois précis et pleins de
poésie! Les aquarelles et les couleurs utilisées sont vraiment superbes. Quant aux personnages - en particulier Nao, l'héroïne - ils sont beaux et très vivants. Je suis tombée en arrêt
devant certaines cases, les admirant comme si je me trouvais devant un tableau...
J'ai aimé également le fait que l'histoire se déroule à Londres: on reconnait tout de suite le métro, les
bus à deux étages, les pubs...et aussi la pluie, caractéristiques de la capitale anglaise.
Et puis il faut bien reconnaître que cet album est un bel objet, avec du papier épais et une jolie tranche
de couleur rouge.
Par contre, même si l'histoire est très originale (et c'est ce qui m'a attirée en premier lieu), elle
inclut de nombreuses références au Japon que je n'ai pas forcément saisies et certaines pages (l'histoire de Pictor, jeune homme à la tête d'arbre) m'ont semblé superflues. De plus c'est une
bande dessinée assez longue (208 pages).
Ma note pour Price Minister, que je remercie vivement pour l'envoi de cette BD: 14/20
(je l'ai décomposée en deux: 9/10 pour les dessins et 5/10 pour la narration).
Je vous laisse avec une vidéo de Pénélope Bagieu, qui est beaucoup plus enthousiaste
que moi!
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Et vous, êtes-vous tentés par Le Nao de
Brown?